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La cyberextorsion est une catégorie de cybercriminalité qui consiste à menacer numériquement ou à contraindre quelqu’un à faire quelque chose contre sa volonté. La cyberextorsion met généralement hors service les opérations d’une organisation ou expose les ressources précieuses d’une entité, telles que les données confidentielles, la propriété intellectuelle ou les systèmes d’infrastructure. Un cybercriminel menace alors les organisations ou les particuliers de payer une rançon pour empêcher d’autres cyberattaques ou pour retrouver l’accès à leurs fichiers sensibles ou à leurs opérations. La rançon est généralement de l’argent ou l’accès à d’autres informations sensibles.
Poursuivez votre lecture pour découvrir ce qu’est la cyberextorsion, comment elle fonctionne, les méthodes courantes de cyberextorsion et comment protéger votre organisation contre la cyberextorsion.
Cyberextorsion vs ransomware : Quelle est la différence ?
Bien que les termes « cyberextorsion » et « ransomware » soient souvent utilisés de manière interchangeable, ils sont différents l’un de l’autre tout en étant liés l’un à l’autre.
La cyberextorsion est une forme générale de cybercriminalité dans laquelle les cybercriminels font chanter numériquement des organisations ou des particuliers pour obtenir ce qu’ils veulent. Les cybercriminels peuvent menacer de faire fuir des données, de lancer des cyberattaques, de désactiver des opérations, d’empêcher les utilisateurs d’accéder à des données ou de détruire des données volées, à moins que la victime ne paie une certaine forme de rançon. La cyberextorsion utilise une variété de méthodes telles que le doxing, les attaques DDoS et les ransomwares.
Un ransomware est un type de logiciel malveillant et une méthode courante de cyberextorsion. Il est souvent installé sur l’appareil d’un utilisateur par le biais d’attaques de phishing ou de kits d’exploitation. Un ransomware empêche les utilisateurs d’accéder à leurs données sensibles et promet de leur rendre l’accès après que la victime a payé une rançon.
Un ransomware est un outil que les cybercriminels peuvent utiliser pour commettre des actes de cyberextorsion. Toutes les attaques par ransomware sont considérées comme une forme de cyberextorsion, mais tous les incidents de cyberextorsion n’impliquent pas un ransomware.
Comment fonctionne la cyberextorsion ?
La cyberextorsion consiste à identifier les failles de sécurité des appareils d’un particulier ou des systèmes d’une organisation et à les exploiter pour obtenir un accès non autorisé. Une fois que le cybercriminel a obtenu un accès non autorisé, il accède à autant d’appareils que possible, désactive les systèmes et vole autant de données que possible. Le cybercriminel menace alors l’organisation ou la personne de payer une rançon pour récupérer l’accès aux données sensibles, restaurer les systèmes ou empêcher d’autres cyberattaques.
Les cinq étapes de la cyberextorsion comprennent :
- Infiltration : Les cybercriminels obtiennent un accès non autorisé en compromettant le réseau, le système, l’appareil, les données ou le serveur d’une victime. Les cybercriminels s’infiltrent en utilisant diverses techniques, telles que le phishing ou les kits d’exploitation, pour identifier les vulnérabilités de sécurité et obtenir un accès non autorisé.
- Exécution : Lorsque le cybercriminel a infiltré les systèmes de l’organisation, il se prépare à la cyberextorsion ou lance une cyberattaque. Ils installent souvent un logiciel malveillant qui vole des données, désactive des systèmes ou infecte le plus grand nombre d’appareils possible.
- Extorsion : Les cybercriminels font alors connaître leur présence à leurs victimes en les menaçant et en leur ordonnant de payer une rançon. Si la victime ne paie pas la rançon, le cybercriminel lancera une cyberattaque, divulguera ou détruira les données volées ou l’empêchera d’accéder à nouveau aux données ou aux systèmes compromis.
- Paiement : Si la victime paie la rançon, les cybercriminels doivent lui rendre l’accès à ses ressources précieuses ou restaurer ses systèmes. Cependant, cela n’est pas toujours garanti car les cybercriminels peuvent, et c’est souvent le cas, refuser de respecter leur part du marché.
- Répétition : Après un incident de cyberextorsion, les cybercriminels gardent la trace des victimes précédentes afin de les recibler pour de futures cyberattaques. Comme les victimes ont déjà montré qu’elles présentaient des vulnérabilités de sécurité et qu’elles sont prêtes à payer une rançon, les cybercriminels tentent de leur dérober davantage de données et d’argent.
Méthodes courantes de cyberextorsion
La cyberextorsion est une vaste catégorie de cybercriminalité qui utilise une variété de méthodes pour menacer les particuliers et les organisations afin qu’ils donnent aux cybercriminels ce qu’ils veulent. Voici les méthodes courantes de cyberextorsion utilisées par les cybercriminels.
Ransomware
Un ransomware est un type de logiciel malveillant qui empêche les utilisateurs d’accéder à leurs données sensibles. Lorsqu’un ransomware est installé sur l’appareil d’un utilisateur, il le bloque en chiffrant ses fichiers ou ses appareils. Les cybercriminels contactent alors la victime en lui promettant de lui rendre son accès après qu’elle ait payé une rançon. Cependant, les cybercriminels peuvent ne pas tenir leur promesse de resituer les données chiffrées après le paiement de la rançon et peuvent les vendre sur le Dark Web ou continuer à extorquer à leurs victimes une rançon encore plus élevée.
Attaque DDoS
Une attaque par déni de service distribué (DDoS) est un type de cyberattaque qui perturbe le trafic normal d’un serveur ciblé. Les cybercriminels utilisent un réseau d’ordinateurs compromis et d’autres appareils IoT, connu sous le nom de botnet, pour submerger et inonder un serveur de trafic Internet. L’afflux de trafic Internet entraîne un ralentissement ou une panne du serveur. Les cybercriminels menacent les organisations en exigeant un paiement pour mettre fin à l’attaque DDoS ou empêcher qu’elle ne se produise.
Extorsion en cas de violation de données
On parle de violation de données lorsqu’un cybercriminel vole des informations après avoir contourné les mesures de sécurité d’une organisation. Les cybercriminels contournent les mesures de sécurité en exploitant les vulnérabilités de sécurité. Après avoir volé les données sensibles, les cybercriminels menacent les organisations de divulguer les données volées à moins qu’elles ne paient une rançon.
Le doxing
On parle de doxing lorsqu’un acteur malveillant publie en ligne des informations personnellement identifiables (PII) sur sa cible. L’acteur malveillant peut publier des informations en ligne telles que l’adresse du domicile de la cible, les numéros de cartes de crédit ou de débit et toute autre information sensible.
Le doxing consiste pour les acteurs malveillants à recueillir autant d’informations que possible sur la cible par le biais de cyberattaques ou d’informations partagées publiquement, par exemple sur les réseaux sociaux. Une fois les informations collectées, les cybercriminels peuvent menacer les victimes de doxing en échange d’argent ou d’un accès à d’autres informations sensibles.
Comment rester protégé contre la cyberextorsion
La cyberextorsion peut entraîner la perte d’informations sensibles, l’arrêt des opérations et d’importantes pertes financières. Pour rester protégées contre un incident de cyberextorsion et en atténuer les effets, les organisations doivent mettre en œuvre les mesures suivantes.
Créez un plan de réponse aux incidents
Un plan de réponse aux incidents attribue les responsabilités et énumère les procédures à suivre en cas de violation de la sécurité. Il permet aux organisations de gérer les incidents de cybersécurité en identifiant les cyberattaques, en remédiant aux dommages causés par les cyberattaques et en empêchant qu’elles ne se reproduisent à l’avenir. Grâce à un plan de réponse aux incidents, les organisations peuvent se préparer à la cyberextorsion et en atténuer les effets.
Mise en place de l’accès au moindre privilège
Les organisations devraient mettre en place un accès à moindre privilège pour empêcher les cybercriminels d’accéder aux données sensibles. Le principe du moindre privilège est un concept de cybersécurité qui donne aux utilisateurs juste assez d’accès aux données sensibles pour qu’ils puissent faire leur travail, et pas plus. Il garantit que seuls les utilisateurs autorisés ont accès aux données sensibles. En mettant en place un accès à moindre privilège, les entreprises peuvent réduire leur surface d’attaque, minimiser les menaces internes et empêcher les cybercriminels de se déplacer latéralement au sein de leur réseau.
Sensibilisez les employés aux meilleures pratiques en matière de cybersécurité
Les organisations doivent former leurs employés aux meilleures pratiques en matière de cybersécurité afin d’empêcher les cybercriminels d’accéder à des données sensibles et de les utiliser pour extorquer de l’argent ) l’organisation.
Les cybercriminels peuvent exploiter la faiblesse des identifiants de connexion pour accéder aux systèmes d’une organisation. Les employés devraient utiliser des mots de passe forts et uniques pour protéger leurs comptes en ligne. L’utilisation de mots de passe forts et uniques à la fois longs et complexes, complique la tâche des cybercriminels qui veulent déchiffrer et compromettre plusieurs comptes.
Les employés doivent également activer la MFA pour protéger leurs comptes. L’authentification multifacteur (MFA) est une mesure de sécurité qui exige une étape d’authentification supplémentaire pour accéder aux comptes. Avec la MFA, les utilisateurs ajoutent une couche de sécurité supplémentaire à leurs comptes en exigeant des formes d’identification supplémentaires. La MFA garantit que seuls les utilisateurs autorisés ont accès à leurs comptes.
Les employés doivent également être sensibilisés aux cyberattaques afin de les reconnaître et d’éviter d’en être les victimes. Les cybercriminels ont souvent recours à l’ingénierie sociale pour inciter les employés à leur donner accès à des informations sensibles. Les employés doivent éviter de cliquer sur des pièces jointes ou des liens suspects afin d’éviter les attaques d’ingénierie sociale.
Maintenez les logiciels à jour
Les cybercriminels peuvent exploiter les vulnérabilités de sécurité trouvées dans les logiciels obsolètes pour obtenir un accès non autorisé à des comptes, des appareils ou un réseau. Toutefois, les mises à jour logicielles corrigent ces vulnérabilités de sécurité. En maintenant leurs logiciels à jour, les organisations peuvent empêcher les cybercriminels d’exploiter les failles de sécurité et ajouter des fonctionnalités de sécurité qui les protègent mieux.
Sauvegarder régulièrement les données
Les organisations et les particuliers peuvent perdre l’accès à leurs données à la suite d’une cyberattaque ou d’un matériel endommagé. Afin de toujours conserver l’accès aux données, les particuliers et les organisations devraient les sauvegarder régulièrement à l’aide d’un service cloud-based ou sur un disque dur externe physique. Le fait de disposer d’une sauvegarde de leurs données peut vous éviter, à vous ou à votre organisation, de devoir payer une rançon à la suite d’une cyberextorsion.
Utilisez un logiciel antivirus
La cyberextorsion nécessite souvent l’utilisation d’un logiciel malveillant pour voler des données sensibles. L’utilisation d’un logiciel antivirus haut de gamme peut empêcher les cybercriminels de voler des données. Un logiciel antivirus est un programme qui prévient, détecte et supprime les logiciels malveillants connus des appareils. Grâce aux logiciels antivirus, les particuliers et les organisations peuvent détecter et empêcher les logiciels malveillants d’infecter leurs systèmes.
Investissez dans une cyberassurance
La cyberassurance est une police d’assurance spécialisée créée pour protéger les entreprises contre les pertes dues aux cyberattaques. Elle couvre le coût de la notification d’une violation de la sécurité aux clients d’une organisation, de la restauration des identités compromises des clients et de la réparation des systèmes et des données endommagés. La cyberassurance met également les organisations en contact avec des experts tiers pour les aider à se remettre d’une attaque.
Toutefois, la cyberassurance ne couvre pas les violations de sécurité antérieures ou les attaques dues à une erreur humaine, à des mesures de sécurité inadéquates et à des vulnérabilités de sécurité préexistantes. Bien que la cyberassurance puisse aider à réparer les dommages causés par les cyberattaques, les organisations doivent sécuriser leurs données et prendre les précautions nécessaires pour prévenir les cyberattaques.
Utilisez Keeper® pour vous protéger contre la cyberextorsion
La cyberextorsion peut être difficile à gérer et avoir des conséquences néfastes telles que des pertes financières et des atteintes à la réputation. Les organisations doivent sécuriser leurs données et empêcher les cyberattaques d’infiltrer leurs systèmes. La meilleure façon de prévenir les incidents de cyberextorsion est d’investir dans une solution PAM.
La gestion des accès à privilèges (PAM) consiste à sécuriser et à gérer l’accès aux données et aux systèmes hautement sensibles. Une solution PAM peut aider les organisations à mettre en place un accès à moindre privilège et à garantir la sécurité de leurs données sensibles. Avec une solution PAM, les entreprises disposent d’une visibilité complète sur leurs réseaux, applications, serveurs, appareils et pratiques des employés en matière de mot de passe.
KeeperPAM™ est une solution de gestion des accès à privilèges qui aide les organisations à prévenir les incidents de cyberextorsion. Elle combine Keeper Enterprise Password Manager (EPM), Keeper Secrets Manager® (KSM) et Keeper Connection Manager® (KCM), permettant aux organisations de gérer facilement les mots de passe, les secrets et les accès à distance des employés.
Demandez une démo de KeeperPAM pour sécuriser les données sensibles de votre organisation et les protéger contre les incidents de cyberextorsion.