De nombreuses organisations n'ont pas encore investi dans une solution PAM car elle peut être coûteuse et complexe. Bien que cela soit vrai pour certaines solutions
L’autorisation joue un rôle important dans la gestion des accès à l’identité (IAM). L’IAM est un cadre de sécurité composé de politiques et de processus d’entreprise visant à garantir que les utilisateurs autorisés disposent de l’accès nécessaire pour effectuer leur travail. Il est important de choisir le bon modèle d’autorisation pour votre organisation afin de protéger les ressources sensibles contre les accès non autorisés. Les cinq principaux modèles d’autorisation sont le contrôle d’accès basé sur les rôles, le contrôle d’accès basé sur les attributs, le contrôle d’accès basé sur les relations, le contrôle d’accès discrétionnaire et le contrôle d’accès obligatoire.
Poursuivez votre lecture pour en savoir plus sur les cinq différents types de modèles d’autorisation, sur la manière de choisir le bon modèle d’autorisation pour votre organisation et sur la manière de le mettre en œuvre.
Qu’est-ce que l’autorisation ?
L’autorisation est le processus qui suit l’authentification et qui détermine le niveau d’accès d’un utilisateur aux ressources du système telles que les données, les applications et les réseaux. Pour accéder au réseau d’une organisation, les utilisateurs doivent prouver leur identité par le biais d’un processus connu sous le nom d’authentification. Après l’authentification d’un utilisateur ou d’une machine, un administrateur ou un système détermine les autorisations dont dispose l’utilisateur autorisé pour accéder à certaines ressources au sein de l’organisation. L’autorisation limite l’accès aux ressources d’une organisation en fonction des paramètres établis par l’organisation. Les organisations détermineront le niveau d’accès d’un utilisateur en fonction de la sensibilité aux ressources et des besoins de l’utilisateur.
5 types de modèles d’autorisation
Les modèles d’autorisation permettent d’améliorer la productivité d’une organisation et de prévenir les violations de données. Toutefois, les modèles d’autorisation utilisés par les organisations varient en fonction du degré de complexité et de sécurité dont elles ont besoin. Voici les cinq différents types de modèles d’autorisation.
Contrôle d’accès basé sur les rôles
Le contrôle d’accès basé sur les rôles (RBAC) définit les rôles et les privilèges de façon à restreindre l’accès aux systèmes aux seuls utilisateurs autorisés. Avec le système RBAC, les organisations doivent déterminer les autorisations d’accès aux données sensibles, c’est-à-dire qui doit y accéder, de quel niveau d’accès l’utilisateur a besoin et pour combien de temps. Ensuite, les organisations doivent définir le rôle de chaque membre et les autorisations dont il a besoin en fonction de son rôle. Les rôles sont déterminés par l’autorité, la responsabilité et les compétences professionnelles de l’utilisateur.
Le RBAC autorise l’accès limité des utilisateurs à des données et systèmes spécifiques en fonction de leur rôle au sein de l’organisation. Les utilisateurs ne devraient avoir accès qu’aux données et systèmes spécifiques dont ils ont besoin pour faire leur travail. Ils ne doivent pas pouvoir accéder à des ressources en dehors de leur domaine d’activité. Le RBAC limite également ce que les utilisateurs peuvent faire avec les ressources auxquelles ils ont accès.
Contrôle d’accès basé sur les attributs
Le contrôle d’accès basé sur les attributs (ABAC) est un modèle d’autorisation plus granulaire du RBAC. L’ABAC accorde aux utilisateurs l’accès aux données et systèmes spécifiques d’une organisation sur la base d’attributs spécifiques associés à l’utilisateur. Il va au-delà du rôle de l’utilisateur au sein de l’organisation et recherche d’autres facteurs pour autoriser l’accès. Les attributs recherchés par l’ABAC comprennent les caractéristiques de l’utilisateur, de l’appareil, de l’environnement et de la ressource à laquelle l’utilisateur tente d’accéder.
Contrôle d’accès basé sur les relations
Le contrôle d’accès basé sur les relations (ReBAC) est un modèle d’autorisation qui accorde l’accès aux ressources spécifiques d’une organisation sur la base de la relation entre l’utilisateur et la ressource. Par exemple, le créateur d’une ressource peut avoir un accès et un contrôle total sur celle-ci. Toutefois, un collègue du créateur appartenant à la même équipe ne pourra que consulter la ressource, mais pas la modifier. Un collègue du créateur qui ne fait pas partie de la même équipe peut ne pas être autorisé à accéder à la ressource.
Contrôle d’accès obligatoire
Le contrôle d’accès obligatoire (MAC) restreint l’accès en fonction du niveau de sensibilité des ressources. Le MAC définira des étiquettes et des catégories de sécurité pour contrôler quels utilisateurs ou systèmes ont accès à des ressources spécifiques. Il tente de limiter l’accès autant que possible l’accès aux seules personnes qui en ont réellement besoin, telles que les administrateurs.
Les utilisateurs des étiquettes de sécurité sont limités dans ce qu’ils peuvent faire avec ces ressources. Ils ne peuvent pas modifier les ressources ni en partager l’accès. Seuls les administrateurs de l’organisation peuvent modifier les privilèges. Toute personne n’ayant pas atteint le niveau d’habilitation ne peut accéder aux ressources. La MAC est principalement utilisé par des organisations telles que les agences gouvernementales qui disposent d’informations hautement confidentielles.
Contrôle d’accès discrétionnaire
Le contrôle d’accès discrétionnaire (DAC) est l’opposé du MAC, car il attribue des privilèges en fonction de l’utilisateur et du groupe d’accès. Au lieu que l’organisation détermine l’accès en fonction de la sensibilité des données, le propriétaire de la ressource et ceux qui peuvent y accéder accordent l’accès à d’autres utilisateurs en fonction des besoins. Les utilisateurs disposant de privilèges plus élevés peuvent déterminer comment les autres utilisateurs peuvent utiliser les ressources.
Comment choisir le bon modèle d’autorisation
Chaque modèle d’autorisation est différent et répond aux différents besoins de chaque organisation. Les organisations doivent trouver le modèle d’autorisation qui leur convient. Voici les facteurs à prendre en compte lors du choix d’un modèle d’autorisation pour votre organisation.
Exigence de sécurité
Les organisations doivent prendre en compte les exigences de sécurité de leurs données sensibles. Ils doivent évaluer la sensibilité de leurs données et le niveau de sécurité requis. Certains modèles d’autorisation, tels que le MAC, prévoient des niveaux d’accès plus stricts que d’autres et peuvent être mieux adaptés au traitement de données hautement confidentielles. D’autres modèles d’autorisation, tels que le DAC, prévoient des niveaux d’accès plus souples et conviendraient mieux à des données moins sensibles.
Expérience utilisateur
Les organisations doivent prendre en compte l’expérience utilisateur des employés. Des modèles d’autorisation trop complexes pour les employés peuvent les rendre confus et contre-productifs. Cela peut même causer des problèmes de sécurité, lorsque les employés tentent de contourner les protocoles d’autorisation pour en faciliter l’utilisation. Les organisations doivent choisir un modèle d’autorisation facile à comprendre pour les utilisateurs, mais qui offre également le niveau de sécurité requis.
Complexité
Les organisations doivent tenir compte de la complexité du modèle d’autorisation qu’elles souhaitent mettre en œuvre. Les organisations doivent tenir compte du niveau de sécurité et de l’expérience utilisateur dont elles ont besoin pour déterminer la complexité de leur modèle d’autorisation. Si une organisation peut gérer un modèle d’autorisation plus complexe et dynamique, elle doit choisir un modèle d’autorisation capable de gérer des scénarios complexes tels que l’ABAC ou le ReBAC. Les organisations qui ont besoin d’un modèle d’autorisation plus simple devraient opter pour le RBAC.
Évolutivité
Les organisations doivent tenir compte de l’évolutivité de leur modèle d’autorisation. Ils doivent réfléchir à l’ampleur de la croissance de leur organisation et se demander si le modèle d’autorisation qu’ils ont choisi peut supporter ce niveau de croissance. Un modèle d’autorisation doit être adapté à la taille de l’organisation actuelle et être capable de s’adapter à une organisation potentiellement plus grande à l’avenir. L’ABAC est souvent très évolutif et dynamique pour s’adapter à la croissance des organisations.
Utilisez Keeper® pour mettre en œuvre un modèle d’autorisation
La meilleure façon de mettre en œuvre un modèle d’autorisation est d’utiliser une solution de gestion des accès à privilèges (PAM). La PAM consiste à sécuriser et à gérer les comptes ayant accès aux systèmes et aux données hautement sensibles d’une organisation. Avec une solution PAM, les entreprises disposent d’une visibilité totale sur les personnes qui accèdent à leur réseau, à leurs applications, à leurs serveurs et à leurs appareils. Ils ont un contrôle total sur les personnes qui peuvent accéder à leurs ressources, sur le niveau d’accès de chaque utilisateur et sur la sécurité des mots de passe des comptes à privilèges. Une solution PAM aide les organisations à déterminer les privilèges en fonction de leur modèle d’autorisation.
KeeperPAM™ est une solution de gestion des accès à privilèges qui combine Keeper Enterprise Password Manager (EPM), Keeper Secrets Manager® (KSM) et Keeper Connection Manager® (KCM). Elle permet aux organisations d’obtenir une visibilité, une sécurité et un contrôle complets de chaque utilisateur à privilèges sur chaque appareil de l’organisation, en s’assurant que les bons niveaux d’autorisation sont en place.
Demandez une démo de KeeperPAM pour voir comment il peut protéger les données sensibles de votre organisation.