Au moment de décider entre une solution de gestion des accès à privilégiés (PAM) sur site ou cloud-based, une solution de PAM cloud est recommandée car
À mesure que les cyberattaques gagnent en sophistication, les modèles de sécurité traditionnels deviennent plus vulnérables, ce qui incite de nombreuses organisations à adopter une sécurité Zero-Trust. La principale différence entre les modèles de sécurité traditionnels et le Zero-Trust réside dans leur approche du contrôle d’accès. Les modèles de sécurité traditionnels supposent la confiance des utilisateurs au sein de leurs réseaux, tandis que la sécurité Zero-Trust vérifie par défaut chaque utilisateur et chaque appareil, ce qui nécessite une authentification continue.
Poursuivez votre lecture pour en savoir plus sur les différences entre les modèles de sécurité Zero-Trust et traditionnels, sur les lacunes des modèles de sécurité traditionnels et sur la manière dont une solution de gestion des accès à privilèges (PAM) accompagne les organisations dans la mise en œuvre d’une sécurité Zero-Trust.
Qu’est-ce qu’un modèle de sécurité traditionnel ?
Un modèle de sécurité traditionnel suit une approche basée sur le périmètre, souvent appelée « château et douves ». Une fois qu’un utilisateur autorisé est à l’intérieur du réseau de l’entreprise (qui fait office de château), il est considéré comme digne de confiance et peut se déplacer librement. Ce modèle se concentre sur la défense du périmètre avec des pare-feu et des réseaux privés virtuels (VPN) (agissant comme des douves), pour empêcher les utilisateurs non autorisés d’accéder au réseau. Les modèles de sécurité traditionnels fonctionnaient bien lorsque la plupart ou la totalité des employés et des équipements se trouvaient sur place. Cependant, ces dernières années, les organisations ont étendu leurs réseaux et adopté de nouveaux modèles de sécurité, tels que la sécurité Zero-Trust, pour prendre en charge le télétravail distribué et à distance à grande échelle.
Qu’est-ce qu’un modèle de sécurité Zero-Trust ?
Un modèle de sécurité Zero-Trust élimine la confiance implicite, exigeant une vérification continue de l’identité de tous les utilisateurs et appareils avant d’accorder l’accès aux données et aux systèmes. Contrairement aux modèles de sécurité traditionnels, qui supposent la confiance des utilisateurs à l’intérieur du réseau, le Zero Trust impose une authentification stricte pour chaque tentative d’accès. Cette approche atténue les risques associés à la confiance présumée en vérifiant chaque utilisateur et chaque appareil à chaque demande d’accès.
Principales différences entre le Zero Trust et les modèles de sécurité traditionnels
Le Zero-Trust et les modèles de sécurité traditionnels diffèrent par leurs hypothèses de confiance, leurs contrôles d’accès, leurs limites de réseau, leur surveillance, leurs politiques et leur prévention des menaces.
Hypothèses de confiance
Un modèle de sécurité traditionnel part du principe qu’une fois qu’un utilisateur ou un appareil est à l’intérieur du réseau, on peut lui faire confiance quoi qu’il arrive. En revanche, une méthode de sécurité Zero-Trust part du principe qu’aucun utilisateur ou appareil ne doit être considéré comme fiable par défaut, qu’il se trouve à l’intérieur ou à l’extérieur d’un réseau. Alors que les méthodes de sécurité traditionnelles reposent sur la confiance implicite, la sécurité Zero-Trust fonctionne sur la confiance explicite, car elle vérifie en permanence l’identité des utilisateurs et des appareils avant d’accorder l’accès.
Contrôle d’accès
Les modèles de sécurité traditionnels accordent l’accès en fonction de la localisation de l’utilisateur, par exemple s’il se trouve à l’intérieur du réseau d’une organisation, et offrent souvent un accès étendu une fois à l’intérieur. La sécurité Zero-Trust, en revanche, accorde l’accès sur la base d’une vérification stricte de l’identité et du comportement d’un utilisateur ou d’un appareil. Les utilisateurs ne reçoivent que l’accès minimum nécessaire à leur rôle avec une sécurité Zero-Trust, ce qui limite les dommages causés à une organisation en cas de menace interne, de cyberattaque ou de violation de données.
Limites du réseau
Les modèles de sécurité traditionnels s’appuient sur des défenses périmétriques telles que les pare-feu et les VPN pour protéger les réseaux internes contre les menaces externes. En revanche, la sécurité Zero-Trust ne repose pas sur un périmètre fixe. Elle traite toutes les identités, internes et externes, de la même manière, ce qui nécessite une vérification constante. Cela garantit que les applications cloud et les environnements de télétravail sont tout aussi sécurisés que les systèmes sur site.
Surveillance et journalisation
Les modèles traditionnels ont souvent des capacités de surveillance et de journalisation limitées, ce qui augmente le risque de passer à côté d’activités suspectes. De plus, des enregistrements inadéquats peuvent rendre difficile l’identification de la cause des incidents lorsqu’ils se produisent. Le Zero-Trust enregistre méticuleusement tous les accès et toutes les opérations, ce qui permet une surveillance en temps réel. Cela permet aux organisations de détecter immédiatement les anomalies et d’y répondre de manière appropriée sans délai.
Politiques de sécurité
Les politiques de sécurité traditionnelles sont généralement statiques et restent inchangées après leur configuration initiale. Il peut alors être difficile de faire face aux menaces émergentes ou de s’adapter à des environnements en cpnstante évolution. En revanche, la sécurité Zero-Trust applique des politiques dynamiques qui s’adaptent en fonction du comportement et du contexte de l’utilisateur. Par exemple, le contrôle d’accès basé sur les rôles (RBAC) peut modifier les autorisations ou exiger une authentification supplémentaire lorsqu’une activité inhabituelle est détectée. De plus, le RBAC garantit que les employés travaillant sur un projet spécifique n’ont accès qu’aux ressources pertinentes, les autorisations étant automatiquement révoquées une fois le projet terminé.
Prévention des menaces
Les modèles de sécurité traditionnels se concentrent sur la protection contre les attaques externes. Cependant, si les cybercriminels accèdent au réseau interne, ils peuvent se déplacer latéralement, compromettre les systèmes et les données et accroître les dommages potentiels.
La sécurité Zero-Trust atténue ce risque en imposant une segmentation stricte du réseau et en limitant l’accès pour chaque utilisateur et chaque appareil. L’authentification continue de toutes les communications et actions garantit que, même en cas de violation, son impact est limité. De plus, des fonctionnalités avancées telles que la veille sur les menaces et l’apprentissage automatique renforcent la sécurité Zero-Trust en détectant les menaces émergentes et en y répondant plus efficacement.
Pourquoi les modèles de sécurité traditionnels sont insuffisants
Comparés aux modèles de sécurité Zero-Trust, les modèles de sécurité traditionnels présentent plusieurs vulnérabilités, telles que l’octroi de privilèges d’accès excessifs aux utilisateurs, des défenses plus faibles avec l’utilisation accrue des services cloud, une réponse insuffisantes aux menaces internes et un manque de segmentation.
Octroi excessif de privilèges d’accès
Les modèles de sécurité traditionnels ont tendance à fournir aux utilisateurs et aux appareils plus d’accès qu’ils n’en ont réellement besoin. Avec ce modèle, une fois qu’un utilisateur est connecté au réseau d’une organisation, il peut accéder à des données sensibles, que cela soit nécessaire ou non pour son travail. Cela expose une organisation à de nombreux risques de sécurité, y compris des violations de données, si un compte est compromis. Les modèles de sécurité Zero-Trust respectant le principe de moindre privilège (PoLP), les utilisateurs ne peuvent accéder qu’à ce qui est nécessaire, ce qui réduit les dommages causés par les menaces internes et externes potentielles.
Limites des défenses périmétriques face à la multiplication des services cloud
Les modèles de sécurité traditionnels protègent le périmètre réseau d’une organisation à l’aide de pare-feu et de VPN, selon une structure de type « château et douves ». Cependant, avec l’utilisation accrue des services cloud, les employés peuvent travailler depuis différents endroits, ce qui signifie que les données peuvent être stockées en dehors du réseau physique d’une organisation. La sécurité basée sur le périmètre, telle qu’utilisée dans les modèles traditionnels, est donc moins efficace. En revanche, les modèles de sécurité Zero-Trust sécurisent les données et les ressources, quel que soit leur emplacement, car ils vérifient en permanence chaque demande d’accès.
Réponse insuffisante aux menaces internes
Parce que les modèles de sécurité traditionnels supposent que les utilisateurs d’un réseau sont automatiquement dignes de confiance, ils ne parviennent généralement pas à détecter les menaces internes. Par exemple, si un employé utilise des données à mauvais escient ou si un cybercriminel utilise les identifiants volés d’un employé pour accéder au réseau, un modèle de sécurité traditionnel peut ne pas identifier l’activité malveillante car tous les utilisateurs du réseau sont intrinsèquement dignes de confiance. Cela peut entraîner de graves dommages au sein d’une organisation, y compris des violations de données.
Manque de segmentation
Avec les modèles de sécurité traditionnels, un réseau interne est considéré comme un espace de confiance. Ainsi, si un cybercriminel y accède, il peut se déplacer latéralement dans l’ensemble du système. L’absence de segmentation dans les modèles de sécurité traditionnels augmente le risque qu’un cybercriminel se déplace librement sur le réseau d’une organisation, causant potentiellement des dommages plus importants. Contrairement aux modèles de sécurité traditionnels, les modèles de sécurité Zero-Trust divisent le réseau d’une organisation en segments plus petits afin de restreindre l’accès à certaines zones du réseau.
Comment la PAM accompagne les organisations dans la mise en œuvre d’une sécurité Zero-Trust
Les organisations peuvent passer des modèles de sécurité traditionnels aux modèles de sécurité Zero-Trust à l’aide d’une solution PAM robuste. Voici comment une solution PAM peut aider les organisations à mettre en œuvre des modèles de sécurité Zero-Trust.
Renforcer le principe de moindre privilège (PoLP)
Puisque le modèle de sécurité suit le PoLP, la PAM garantit que les utilisateurs ont accès uniquement aux ressources nécessaires à leur travail. Cette limitation réduit le risque d’accès non autorisé et minimise les dommages potentiels si le compte d’un employé est compromis. Au lieu de donner à un employé un accès complet aux données sensibles non requises pour son rôle, la PAM prend en charge le RBAC et n’accorde aux employés que ce dont ils ont besoin pour accomplir leurs tâches spécifiques.
Optimiser les autorisations si nécessaire
Grâce à une solution PAM telle que KeeperPAM® de Keeper Security, les organisations peuvent accorder un accès Juste à temps (JIT) aux utilisateurs, leur permettant de recevoir un accès temporaire aux données sensibles lorsque cela est nécessaire. L’accès JIT réduit non seulement les privilèges permanents, mais minimise également la surface d’attaque d’une organisation en garantissant que les identifiants ne sont valables que pour la durée d’une tâche donnée, conformément aux principes de sécurité Zero-Trust. La PAM élimine l’accès permanent au sein des organisations et n’accorde des privilèges que lorsque cela est nécessaire pour des tâches spécifiques dans un délai défini, après quoi ces privilèges sont révoqués. La rotation automatisée des mots de passe peut également être programmée pour s’exécuter après la révocation de l’accès afin de garantir la sécurité des ressources.
Surveiller et gérer les comptes et les sessions à privilèges
La PAM surveille et suit en permanence l’activité des comptes à privilèges, aidant ainsi les organisations à identifier les comportements suspects et à répondre aux menaces de sécurité potentielles grâce à une surveillance en temps réel. En plus des notifications en temps réel, le module ARAM (Advanced Reporting and Alerts Module) de Keeper permet aux administrateurs et aux équipes de conformité de surveiller les incidents de sécurité et de détecter les comportements inhabituels des appareils. Par exemple, si un administrateur tente d’accéder à des données financières sensibles en dehors des heures de bureau, une solution PAM en informera l’équipe de sécurité de l’organisation afin qu’elle puisse agir immédiatement.
Intégration MFA
Une solution PAM telle que KeeperPAM renforce l’authentification multifacteur en intégrant l’authentification multifacteur (MFA), ajoutant une couche de sécurité supplémentaire en vérifiant l’identité des utilisateurs avant qu’ils puissent accéder à des informations sensibles. La MFA garantit que, même si les identifiants d’un utilisateur sont volés, les cybercriminels ne peuvent pas accéder aux informations sensibles sans une forme de vérification supplémentaire, conformément aux principes de sécurité Zero-Trust.
Segmentation et isolation des ressources
La PAM applique des contrôles d’accès stricts en segmentant les ressources afin que les utilisateurs puissent interagir uniquement avec les systèmes spécifiques auxquels ils sont autorisés à accéder. Cela réduit les risques que des cybercriminels se déplacent latéralement au sein d’un réseau s’ils obtiennent un accès non autorisé. La segmentation du réseau étant fondamentale pour la sécurité Zero-Trust, la PAM fournit aux organisations des outils essentiels pour renforcer leur sécurité globale.
Mettre en œuvre de manière transparente le Zero-Trust avec KeeperPAM®
Les organisations peuvent mettre en œuvre des modèles de sécurité Zero-Trust de manière transparente avec KeeperPAM. En renforçant l’accès selon le principe de moindre privilège, en optimisant les autorisations, en surveillant et en gérant les comptes à privilèges, en intégrant l’authentification multifacteur et en segmentant les réseaux, KeeperPAM prend en charge tous les domaines de la cybersécurité d’une organisation.
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