Non, vous ne pouvez pas effacer votre empreinte numérique, mais vous pouvez la réduire en supprimant les comptes inactifs, en vous désabonnant des sites de recherche
Oui, le nombre de cyberattaques, notamment les attaques par phishing, par logiciel malveillant et par ransomware, ne cessent d’augmenter en 2024. Selon une étude récente de Keeper Security, 92 % des responsables informatiques affirment que les cyberattaques sont plus fréquentes aujourd’hui qu’en 2023.
Lisez la suite pour découvrir quels types de cyberattaques ont augmenté en 2024, quelles sont les cybermenaces émergentes et comment protéger votre entreprise contre les cyberattaques.
Les cyberattaques en hausse en 2024
Les cyberattaques les plus courantes qui augmentent en 2024 sont les attaques par phishing, par logiciel malveillant, par ransomware, par mot de passe et par déni de service (DoS). Examinons les de plus près.
Phishing
On parle d’attaque de phishing lorsqu’un cybercriminel tente de persuader quelqu’un de partager des informations privées, notamment des mots de passe ou des informations relatives à une carte bancaire. Les cybercriminels se font passer pour des personnes que leur cible connaît ou en qui elle a confiance et envoient des messages contenant des liens ou des pièces jointes malveillants sur lesquels leur cible est sensée cliquer. La plupart des cybercriminels utilisent des tactiques d’ingénierie sociale, notamment la manipulation psychologique, pour tromper leur cible et l’amener à révéler des informations personnelles.
Par exemple, un cybercriminel enverra un e-mail en se faisant passer pour une entreprise auprès de laquelle sa cible possède un compte. Le message indiquera que la cible doit immédiatement cliquer sur un lien pour éviter que son compte ne soit désactivé. Les attaques par phishing contiennent généralement un certain type de menace ainsi qu’un langage urgent pour entrer dans la tête de la cible afin de l’amener à agir sans réfléchir et à partager des informations privées. Selon un sondage de 2024 commandé par Keeper, les responsables informatiques affirment que les attaques par phishing augmentent à un rythme de 51 %, ce qui en fait une menace importante pour vous et votre entreprise. Depuis peu, les cybercriminels s’appuient sur des outils d’intelligence artificielle (IA) pour rendre les attaques par phishing plus efficaces. Nous y reviendrons.
Logiciel malveillant
Un logiciel malveillant infecte les appareils des cibles qui sont victimes d’arnaque de phishing ou qui téléchargent des documents, des applications ou des logiciels tiers. En 2024, les entreprises ont été victimes de diverses attaques par logiciels malveillants, que ce soit dans le secteur de la santé, du divertissement ou de la finance. Pour qu’une entreprise soit affectée par un logiciel malveillant, il faut qu’un employé soit incité à le télécharger via des liens ou des pièces jointes. Par exemple, si un employé télécharge un PDF à partir d’un e-mail prétendant provenir d’un collègue, un logiciel malveillant commencera à infecter son appareil et enverra toutes ses données personnelles et celles de l’entreprise à un cybercriminel. Les logiciels malveillants peuvent même infecter d’autres appareils sur le même réseau. Plusieurs appareils et employés d’une même entreprise peuvent donc être affectés par une attaque de logiciels malveillants.
Ransomware
Les attaques par ransomware comptent parmi les attaques par logiciels malveillants les plus courantes et les plus préjudiciables. Un ransomware est un type de logiciel malveillant qui empêche les employés et les entreprises d’accéder à leurs fichiers et à leurs données jusqu’à ce qu’ils aient payé une rançon aux cybercriminels. Une fois que l’entreprise a payé le cybercriminel, elle retrouve généralement l’accès à ses appareils ou à ses applications. Il arrive cependant que les cybercriminels prennent l’argent sans tenir leur promesse de restituer l’accès.
L’une des attaques par ransomware les plus marquantes de 2024 s’est produite en avril, lorsque Ticketmaster s’est fait voler les données de plus de 500 millions de clients. Les cybercriminels responsables de l’attaque par ransomware ont exigé 500 000 dollars, faute de quoi ils vendraient les données de leurs clients sur le dark web. Les attaques par ransomware peuvent toucher les entreprises de toute taille et de tout lieu, car elles se produisent partout dans le monde et dans de nombreux secteurs, notamment la santé, la finance et le divertissement.
Attaques par mot de passe
Les attaques par mot de passe sont l’un des types de cyberattaques les plus courants, tant en général qu’en 2024. On parle d’attaque par mot de passe lorsque quelqu’un tente d’accéder à un compte en devinant ou en volant les identifiants de connexion. De nombreuses attaques par mot de passe impactent les individus et les entreprises du fait de mauvaises pratiques de mot de passe, notamment l’utilisation de mots de passe faibles ou réutilisés et le fait de ne pas activer l’authentification multifacteur (MFA). Selon le dernier rapport de Keeper, 41 % des personnes interrogées ont admis avoir réutilisé des mots de passe sur plusieurs comptes. Les cybercriminels peuvent facilement craquer des mots faibles ou réutilisés : ils font des suppositions, utilisent des mots de passe ayant déjà été divulgués, s’appuient sur des algorithmes ou utilisent des outils d’IA.
Attaques par déni de service (DoS)
On parle d’attaque par déni de service (DoS) lorsqu’un cybercriminel tente d’altérer le trafic normal d’un serveur en le submergeant de requêtes jusqu’à ce qu’il ne puisse plus fonctionner correctement. Une attaque DoS peut se produire si un cybercriminel envoie une abondance de requêtes à un serveur, notamment en utilisant des bots. Le site Web d’une entreprise victime de ce type de cyberattaque ralentira. Les clients auront alors du mal à acheter vos produits ou services, ce qui pourrait entraîner une perte de revenus.
Les nouvelles cybermenaces à connaître
Outre les cyberattaques existantes qui ne cessent de croître, il existe plusieurs cybermenaces à connaître et à surveiller en 2024.
Attaques par IA
Les cybercriminels utilisent l’IA pour mener des cyberattaques, notamment craquer des mots de passe et des attaques par phishing. En ce qui concerne le craquage de mots de passe, les cybercriminels utilisent l’IA pour craquer les mots de passe fréquemment utilisés, et ainsi deviner et accéder plus rapidement aux comptes. Non seulement l’IA peut craquer des mots de passe plus rapidement, mais le fait de savoir quels mots de passe sont les plus fréquemment utilisés lui permet aussi de passer en revue davantage d’options sans avoir à réfléchir.
L’IA a également permis aux cybercriminels de créer des e-mails de phishing sans les signes révélateurs des arnaques, à savoir les fautes d’orthographe et de grammaire. Étant donné que l’IA peut écrire des e-mails crédibles pour contraindre les cibles des cybercriminels à révéler des informations sensibles à verser de l’argent, elle permet de tromper les cibles et de recueillir rapidement davantage de données auprès des victimes des tentatives de phishing.
Les cybercriminels utilisent notamment l’IA pour effectuer des arnaques par vishing, c’est-à-dire des attaques par phishing effectuées par téléphone. Les cybercriminels s’appuient sur l’IA pour usurper la voix de quelqu’un par le biais d’enregistrements audio ou vidéo. Par exemple, dans les arnaques aux grands-parents, les cybercriminels utilisent l’IA pour imiter la voix d’un proche de la cible et lui faire croire que cette personne est en danger. La voix lui étant familière, la cible sera convaincue que son proche est en danger et tombera dans le piège, envoyant ainsi au cybercriminel de l’argent et des informations personnelles.
Les cybercriminels s’appuient également sur l’IA pour commettre des attaques DoS plus sophistiquées. L’IA peut lancer de puissantes attaques DoS en utilisant plusieurs systèmes et un grand nombre de bots pour submerger un serveur de trafic. Les cybercriminels peuvent ainsi plus facilement provoquer le crash ou le gel d’un serveur, et ainsi atteindre leur objectif de perturber le trafic normal d’un site Web.
Deepfakes
Un deepfake est un média très réaliste, par exemple une vidéo, une image ou un enregistrement audio, qui est créé pour paraître légitime mais qui sert à semer le trouble dans les esprits. Un type courant de deepfake consiste à échanger un visage, c’est-à-dire à placer le visage d’une personne sur un autre corps. Les deepfakes représentent souvent des personnes dans des situations embarrassantes et inappropriées. Être victime d’un deepfake peut donc être très stressant et effrayant selon son degré de réalisme. Qu’ils ciblent une personne ou une entreprise, les deepfakes peuvent nuire à la réputation en faisant du chantage, en diffusant des informations erronées, en commettant des fraudes et en portant atteinte à la vie privée.
Attaques de la chaîne d’approvisionnement
On parle d’attaques de la chaîne d’approvisionnement lorsqu’un cybercriminel accède au réseau d’une entreprise par l’intermédiaire de vendeurs et de fournisseurs tiers. Une fois qu’il a accédé au réseau, une entreprise peut perdre des données clients et des informations financières. En règle générale, un cybercriminel introduira un logiciel malveillant dans un réseau par l’intermédiaire d’un vendeur ou d’un fournisseur tiers. Une fois le logiciel malveillant installé sur le réseau d’une entreprise, le cybercriminel aura accès à des informations privées et pourra les vendre sur le dark web.
Ce que les entreprises peuvent faire pour se protéger des cyberattaques
Malgré le caractère effrayant et menaçant de ces cyberattaques, votre entreprise peut prendre plusieurs mesures pour vous protéger, vous et vos employés, des menaces potentielles.
Renforcer la sécurité des mots de passe
Chaque entreprise devrait prendre une mesure importante pour protéger ses informations privées : renforcer la sécurité de ses mots de passe. Les employés devraient être tenus d’utiliser un gestionnaire de mots de passe. Les gestionnaires de mots de passe vous protègent, vous et votre entreprise, contre les cyberattaques car ils veillent à ce que les mots de passe des employés soient forts et uniques pour chaque compte. Les cybercriminels auront ainsi beaucoup plus de mal à les craquer.
Instaurer une culture de la cybersécurité
Renforcez la sensibilisation à la cybersécurité et les bonnes pratiques au sein de votre entreprise. Pour ce faire, faites simplement des tests de phishing : envoyez aux employés des e-mails de phishing simulés pour déterminer s’ils seraient victimes d’arnaques par phishing. Votre entreprise pourra déterminer, en fonction de la réaction des employés à ces tests, si elle doit organiser une formation supplémentaire à la sécurité pour mieux les préparer à une véritable attaque par phishing.
Mettre en œuvre l’accès selon le principe du moindre privilège
Les entreprises peuvent protéger leurs données en mettant en œuvre un accès selon le principe du moindre privilège, qui donne aux employés un accès juste suffisant aux informations dont ils ont besoin pour faire leur travail. Votre entreprise doit mettre en œuvre une solution de gestion des accès à privilèges (PAM), qui gérera et sécurisera les comptes qui ont accès à des données sensibles, notamment le service informatique ou le personnel des ressources humaines.
Sauvegarder régulièrement les données
Assurez-vous que l’appareil de chaque employé est sauvegardé pour protéger votre entreprise en cas de cyberattaque. Votre réseau pourrait être infecté par un logiciel malveillant, et de nombreux appareils connectés pourraient perdre leurs données. Stockez vos données sur plusieurs serveurs physiques ou sur une solution basée sur le cloud afin de toujours disposer d’un plan de sauvegarde pour votre entreprise en cas de cyberattaque.
Restez protégé contre un nombre croissant de cyberattaques
Les entreprises peuvent se prémunir contre de potentielles cybermenaces et l’augmentation du nombre de cyberattaques en appliquant les bonnes pratiques de cybersécurité. Veillez à ce que vos employés utilisent des mots de passe forts, s’appuient sur un gestionnaire de mots de passe, participent à des formations à la sécurité et sauvegardent leurs données. Pour mettre en œuvre l’accès selon le principe du moindre privilège et voir comment une solution PAM peut améliorer la sécurité de votre entreprise, demandez une démonstration de Zero-Trust KeeperPAM® dès aujourd’hui.